Tafsîr - Exégèse - Sourate 113- Al Falaq
1.Dis: "Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante,
2.contre le mal des êtres qu'Il a créés,
3.contre le mal de l'obscurité quand elle s'approfondit,
4.contre le mal de celles qui soufflent (les sorcières) sur les nœuds,
5.et contre le mal de l'envieux quand il envie".
Le point du jour est traduit selon l'avis d'Ibn Abbâs. Cela est comme Sa parole : Lui qui fend (l'obscurité pour) la naissance du jour. Et c'est le choix d'al-Bukhâri. Le verset contre le ravage causé par Sa créature : contre le ravage causé par toutes Ses créatures. Al-Hasan al-Baçry : Géhenne, Iblîs et sa progéniture font partie de ce qu'Il a créé. Le verset contre le ravage de l'heure où la nuit s'épaissit est traduit selon l'avis d'al-Hasan et Qatâda. Ces derniers disent : C'est la nuit, quand elle arrive avec son obscurité. Le verset contre le ravage de celles qui soufflent sur des noeuds contre l'envie : contre le ravage des sorcières. Aïcha, rapporte-t-on, a dit : L'Envoyé صلى الله عليه و سلم
fut ensorcelé au point où il croyait avoir eu des rapports avec ses épouses, sans qu'il ait vraiment fait cela. (C'est la pire des sorcelleries, dit Sufyân). Il me dit : "Sais-tu que Dieu vient de me montrer ce que je Lui ai demandé ? Deux hommes sont venus à moi. L'un s'est assis près de ma tête et l'autre près de mes pieds. Celui qui se tenait près de ma tête dit Quel est le mal de cet homme ? - Il est ensorcelé. - Et qui l'a ensorcelé ? - Labîd ben A'çâm (un homme de Zurayq qui était un hypocrite et un allié des Juifs). - Avec quoi ? - Avec un peigne et quelques cheveux. - Où sont-ils ? - Dans des spathes de palmier mâle placés sous la pierre du puits de Dharwân." Après quoi, le Prophète صلى الله عليه و سلم
se dirigea vers le puits et en retira (les spathes). Il dit en outre : "C'est ce puits qu'on m'a montré. Son eau paraît avoir la couleur du henné et ses palmiers paraissent être des têtes de serpents | démons. - Et pourquoi ne retires-tu pas (le contenu des spathes) ? lui demandai-je. - Non. Dieu m'a guéri et je ne veux pas causer quelque mal aux gens."