[من هو صادق في حبه لمحمد صلى الله عليه وسلم من نفسه فيفر لحيته],
Partie10 [Quelques preuves et exemples dans la Sunnah de l’ordre de s’opposer aux non-Musulmans- Opposition dans la parole ou le langage utilisé -Suite01] - Laisser pousser la barbe c’est manifester son amour sincère pour Muhammad ( صلى الله عليه وسلم )
Le sens de l’ordre de s’opposer aux gens du Livre ne se limite pas seulement au fait de professer la Chahada (parole de l’Unicité), faire la prière, jeûner le mois de Ramadan, donner la Zakat, faire le pèlerinage, laisser pousser la barbe, tailler la moustache, etc… Il est bien générale dans tout ce qui est de particulier à leur façon de faire que ce soit dans :
Ø la parole (style particulier de langage),
Ø les actions,
Ø l’apparence,
Ø l’habillement,
Ø les célébrations,
Ø les pratiques religieuse etc…
Le musulman se conformant à la voie du Messager d’Allah ( صلى الله عليه وسلم ) devrait donc être attentif sur tous ces points pour ainsi marquer une différence entre lui et les non-musulmans. Voici quelques exemples illustrant cette obligation de se démarquer des gens du Livre :
Opposition dans la parole ou le langage utilisé (Suite01):
« Qu'on se méfie en outre de la tyrannie de "Je suis ", "à moi" et "en moi". Ces trois expressions prédominaient dans le langage d'Iblis (Satan), de Pharaon et de Qârun (Coré).
قَالَ أَنَا خَيْرٌ مِنْهُ
[Allah] dit: «Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé?» Il répondit: «Je suis meilleur que lui: Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile». Quran 7:12
وَنَادَىٰ فِرْعَوْنُ فِي قَوْمِهِ قَالَ يَا قَوْمِ أَلَيْسَ لِي مُلْكُ مِصْرَ وَهَٰذِهِ الْأَنْهَارُ تَجْرِي مِنْ تَحْتِي ۖ أَفَلَا تُبْصِرُونَ
« Et Pharaon fit une proclamation à son peuple et dit: «O mon peuple! Le royaume de Misr [l'Egypte] ne m'appartient-il (à moi) pas ainsi que ces canaux qui coulent à mes pieds? N'observez-vous donc pas? » Quran 43:51
قَالَ إِنَّمَا أُوتِيتُهُ عَلَىٰ عِلْمٍ عِنْدِي
Allah dit: «C'est par une science que je possède (en moi) que ceci m'est venu» Quran 28:78
Le "Je suis" est à la place qui lui convient quand il est employé dans des phrases du genre "Je suis le serviteur fautif" ou "Je suis le serviteur qui reconnaît ses torts".
Le mot "à moi" est à sa place qui lui convient dans une phrase du genre "C'est à moi qu'il faut imputer cette faute ".
L'emploi idéal du mot "en moi " est dans l'invocation :
اللَّهُمَّ اغْفِرْ لِي جِدِّي وَهَزْلِي وَخَطَئِي وَعَمْدِي , وَكُلَّ ذَلِكَ عِنْدِي
« Ô Allah, pardonne moi mes péchés, ceux que j'ai commis avec sérieux ou en plaisantant, délibérément ou par négligence car tout cela réside en moi. »
Rapporté par Al Boukhari (6399) et Mouslim (2719). »
Certes, l’islam a interdit les appels de l’époque de l'ignorance (jahiliya). Ceci parce que le nationalisme est un appel à quelque chose d'autre que l'islam et un appui pour quelque chose d'autre que la vérité. Et combien de crimes, de maux et de guerres sévères, de tels appels de la Jahiliya, ont amené aux gens, causant un grand mal à leurs âmes, leur richesse et leurs biens.
Ibn Taimiya (rahimahullah) a dit : « tout ce qui est étranger à l'appel de l'islam et au Qur'an, comme l'origine, la terre, la nationalité, les écoles de pensée et les méthodologies, font partie des appels des jours de l'ignorance (jahiliya). Une fois, les Muhajirin et les Ansar ont débattu, au point qu'un des Muhajirin a dit :'ô Muhajirin! ' (c’est à dire, venez m'aider) Et un des Ansar a dit : ' ô Ansar! ' En entendant cela, le prophète ( صلى الله عليه وسلم ) a dit : 'est-ce avec les appels de la Jahiliya que vous vous écriez, alors que je suis toujours parmi vous ?! »
[Rapporté par Al-Bukhari (8/137)] Et il ( صلى الله عليه وسلم ) s’est fâché." [Majmu'-ul-Fatawa (3/456)]
Le Messager d’Allah ( صلى الله عليه وسلم ) a dit : « N’est pas des nôtres celui qui appelle à al ‘assabiyah [nationalisme / tribalisme...] qui combat pour la ‘assabiyah, ou qui meurt pour la ‘assabiyah ». (Rapporté par Abou Daoud)
Dans un autre hadith, il ( صلى الله عليه وسلم ) dit : « Délaissez le (l’esprit tribal, nationaliste), c’est une pourriture » (Rapporté par Muslim et al Boukhari)
Il ( صلى الله عليه وسلم ) dit également : « Certes Allah a extirpé de vous, la fierté de l’arrogance de l’âge de la jahiliya (période d’ignorance) et la glorification des ancêtres. Maintenant les gens sont de deux sortes. Soit des croyants qui sont conscients, soit des transgresseurs qui agissent mal. Vous êtes tous les enfants d’Adam et Adam a été crée à partir de l’argile. Les gens devraient renoncer à leur fierté de la nation car c’est un appel parmi les appels de l’Enfer. S’ils n’y renoncent pas, Allah -Ta‘ala- les considérera plus vils que les plus simples vers qui se frayent un chemin à travers les excréments. » (Rapporté par Abou Daoud et At-Tirmidhi)
« Un arabe n’est pas meilleur qu’un non-arabe. De même q’un non-arabe n’est pas meilleur qu’un arabe. Un homme de race rouge n’est pas meilleur qu’un noir excepté dans la piété. L’humanité descend d’Adam et Adam a été crée d’argile. »
(Rapporté par al Boukhari et Muslim d’après Abou Houraira)
يَسُبُّنِي ابْنُ آدَمَ ، يَسُبُّ الدَّهْرَ وَأَنَا الدَّهْرُ ، أُقَلِّبُ اللَّيْلَ وَالنَّهَارَ "
D’après Abu Hourayrah (رضي الله عنه), le Messager d’Allah ( صلى الله عليه وسلم ) a dit : « Allah le Très Haut a dit « Le fils d’Adam Me cause du tort. Il insulte le temps or Je (Allah) suis le temps. Je fais succéder la nuit et le jour » » Rapporté par Al Boukhari (8/441)
Dans une autre version, on retrouve : «N’insultez pas le temps, car Allah est le temps» Mouslim, 2246
Cheikh Salih Ibn Abdul-Aziz Al-Sheikh dit dans son commentaire de Kitab Tawhid : « Insulter le temps fait partie des propos qu’il n’est pas permis de prononcer, et il est obligatoire de se débarrasser de ce genre d’expression dont l’utilisation s’oppose à la perfection du Tawhid. Ce type de propos est très courant parmi les ignorants qui – lorsque à une époque particulière de leur vie, un malheur les touche – insultent alors cette époque, la dénigrant en lui attribuant le malheur qui les a touché, et en maudissant tel jour, telle année ou tel mois.
Et il ne fait aucun doute que cette insulte n’atteint pas le temps, élément non actif et donc passif.
Celui qui permet au temps de se dérouler et le prédestine n’est autre qu’Allah (سبحانه و تعالى.). Par conséquent, la personne qui profère des insultes (contre le temps) cause du tort à Allah.
En outre, l’insulte du temps présente différents degrés, le plus grave étant de maudire le temps.
Par contre, qualifier certaines années de difficiles, certains jours de noirs, certains mois de malheureux et autres expressions similaires ne fait pas partie de l’insulte du temps, car ces expressions ont un sens spécifique. Ainsi, un jour malheureux ou noir ne l’est que pour la personne le déclarant, c’est-à-dire que les évènements ayant eu lieu ces jours-là avaient telle et telle caractéristique pour la personne les décrivant. Elle décrit ainsi sa situation et ne cite donc pas le temps en bien ou mal.
L’expression « …Je (Allah) suis le temps… » ne signifie pas que « le temps » est un des Noms d’Allah (سبحانه و تعالى.) ; le fait est qu’Allah a lié cette expression à celle qui précède : « …Il insulte le temps… », Car, en réalité, le temps ne possède rien et ne fais rien. L’insulter revient donc à insulter Allah qui fait dans le temps ce qu’IL veut pour une sage raison.
« ..Je fais succéder la nuit et le jour » : la nuit et le jour, qu’Allah fait se succéder, sont deux composantes du temps. Par conséquent, la nuit et le jour n’ont aucun pouvoir décisionnel. Les insulter revient donc à insulter Celui qui les fait se succéder. »
Ubay ibn Ka'b رضي الله عنه rapporte que le prophète صلى الله عليه وسلم :
« N'insultez pas le vent ! Si vous voyez se lever un vent détestable, dites :
اللّهُـمَّ إِنَّـي أَسْـأَلُـكَ خَيْـرَها، وَخَيْـرَ ما فيهـا، وَخَيْـرَ ما اُرْسِلَـتْ بِه،
وَأَعـوذُ بِكَ مِنْ شَـرِّها، وَشَـرِّ ما فيهـا، وَشَـرِّ ما اُرْسِلَـتْ بِه
Allâhumma innî as'aluka khayrahâ wa khayra mâ fîhâ, wa khayra mâ ursilat bihi. Wa a’ûdhu bika min sharrihâ, wa sharri mâ fîhâ, wa sharri mâ ursilat bihi.
"Ô Allah! Nous te demandons le bien de ce vent, le bien qu'il contient et le bien découlant de l'ordre qui lui a été donné. Et nous Te demandons protection contre le mal de ce vent, le mal qu'il contient et le mal qui découle de l'ordre qui lui a été donné." Rapporté par At-Tirmidi (2253)
Cheikh Salih Ibn Abdul-Aziz Al-Sheikh dit dans son commentaire de Kitab Tawhid : « Insulter le vent est comparable au fait d'insulter le temps, ce qui correspond en réalité à un grief causé à Allah ( سبحانه و تعالى.)
En outre, l'interdiction d'insulter le vent indique la prohibition, et l'insulte peut se faire par injure ou par malédiction.
En revanche, décrire le vent comme étant violent, ou tout autre adjectif désignant un mal pour celui qui le subit, n'est pas considéré comme une insulte ;
Ceci indique que c'est Allah ( سبحانه و تعالى ) qui dépêche le vent comme Il L'entend, mais l'éloigne aussi de qui Il veut. Le vent se déplace donc selon l'ordre d'Allah( سبحانه و تعالى.) »
Ø la parole (style particulier de langage),
Ø les actions,
Ø l’apparence,
Ø l’habillement,
Ø les célébrations,
Ø les pratiques religieuse etc…
Le musulman se conformant à la voie du Messager d’Allah ( صلى الله عليه وسلم ) devrait donc être attentif sur tous ces points pour ainsi marquer une différence entre lui et les non-musulmans. Voici quelques exemples illustrant cette obligation de se démarquer des gens du Livre :
Opposition dans la parole ou le langage utilisé (Suite01):
- Éviter l’utilisation fréquente des termes : "Je suis - أَنَا ", "à moi- لِي " et "en moi- عِنْدِي :
« Qu'on se méfie en outre de la tyrannie de "Je suis ", "à moi" et "en moi". Ces trois expressions prédominaient dans le langage d'Iblis (Satan), de Pharaon et de Qârun (Coré).
قَالَ أَنَا خَيْرٌ مِنْهُ
[Allah] dit: «Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé?» Il répondit: «Je suis meilleur que lui: Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile». Quran 7:12
وَنَادَىٰ فِرْعَوْنُ فِي قَوْمِهِ قَالَ يَا قَوْمِ أَلَيْسَ لِي مُلْكُ مِصْرَ وَهَٰذِهِ الْأَنْهَارُ تَجْرِي مِنْ تَحْتِي ۖ أَفَلَا تُبْصِرُونَ
« Et Pharaon fit une proclamation à son peuple et dit: «O mon peuple! Le royaume de Misr [l'Egypte] ne m'appartient-il (à moi) pas ainsi que ces canaux qui coulent à mes pieds? N'observez-vous donc pas? » Quran 43:51
قَالَ إِنَّمَا أُوتِيتُهُ عَلَىٰ عِلْمٍ عِنْدِي
Allah dit: «C'est par une science que je possède (en moi) que ceci m'est venu» Quran 28:78
Le "Je suis" est à la place qui lui convient quand il est employé dans des phrases du genre "Je suis le serviteur fautif" ou "Je suis le serviteur qui reconnaît ses torts".
Le mot "à moi" est à sa place qui lui convient dans une phrase du genre "C'est à moi qu'il faut imputer cette faute ".
L'emploi idéal du mot "en moi " est dans l'invocation :
اللَّهُمَّ اغْفِرْ لِي جِدِّي وَهَزْلِي وَخَطَئِي وَعَمْدِي , وَكُلَّ ذَلِكَ عِنْدِي
« Ô Allah, pardonne moi mes péchés, ceux que j'ai commis avec sérieux ou en plaisantant, délibérément ou par négligence car tout cela réside en moi. »
Rapporté par Al Boukhari (6399) et Mouslim (2719). »
- Éviter les appels tribaux et nationalistes à la manière des gens de la période d’ignorance préislamique :
Certes, l’islam a interdit les appels de l’époque de l'ignorance (jahiliya). Ceci parce que le nationalisme est un appel à quelque chose d'autre que l'islam et un appui pour quelque chose d'autre que la vérité. Et combien de crimes, de maux et de guerres sévères, de tels appels de la Jahiliya, ont amené aux gens, causant un grand mal à leurs âmes, leur richesse et leurs biens.
Ibn Taimiya (rahimahullah) a dit : « tout ce qui est étranger à l'appel de l'islam et au Qur'an, comme l'origine, la terre, la nationalité, les écoles de pensée et les méthodologies, font partie des appels des jours de l'ignorance (jahiliya). Une fois, les Muhajirin et les Ansar ont débattu, au point qu'un des Muhajirin a dit :'ô Muhajirin! ' (c’est à dire, venez m'aider) Et un des Ansar a dit : ' ô Ansar! ' En entendant cela, le prophète ( صلى الله عليه وسلم ) a dit : 'est-ce avec les appels de la Jahiliya que vous vous écriez, alors que je suis toujours parmi vous ?! »
[Rapporté par Al-Bukhari (8/137)] Et il ( صلى الله عليه وسلم ) s’est fâché." [Majmu'-ul-Fatawa (3/456)]
Le Messager d’Allah ( صلى الله عليه وسلم ) a dit : « N’est pas des nôtres celui qui appelle à al ‘assabiyah [nationalisme / tribalisme...] qui combat pour la ‘assabiyah, ou qui meurt pour la ‘assabiyah ». (Rapporté par Abou Daoud)
Dans un autre hadith, il ( صلى الله عليه وسلم ) dit : « Délaissez le (l’esprit tribal, nationaliste), c’est une pourriture » (Rapporté par Muslim et al Boukhari)
Il ( صلى الله عليه وسلم ) dit également : « Certes Allah a extirpé de vous, la fierté de l’arrogance de l’âge de la jahiliya (période d’ignorance) et la glorification des ancêtres. Maintenant les gens sont de deux sortes. Soit des croyants qui sont conscients, soit des transgresseurs qui agissent mal. Vous êtes tous les enfants d’Adam et Adam a été crée à partir de l’argile. Les gens devraient renoncer à leur fierté de la nation car c’est un appel parmi les appels de l’Enfer. S’ils n’y renoncent pas, Allah -Ta‘ala- les considérera plus vils que les plus simples vers qui se frayent un chemin à travers les excréments. » (Rapporté par Abou Daoud et At-Tirmidhi)
« Un arabe n’est pas meilleur qu’un non-arabe. De même q’un non-arabe n’est pas meilleur qu’un arabe. Un homme de race rouge n’est pas meilleur qu’un noir excepté dans la piété. L’humanité descend d’Adam et Adam a été crée d’argile. »
(Rapporté par al Boukhari et Muslim d’après Abou Houraira)
- Insulter le temps par des termes : quel mauvais temps ou des propos similaires lorsqu’il pleut, fait trop chaud, neige, etc….:
يَسُبُّنِي ابْنُ آدَمَ ، يَسُبُّ الدَّهْرَ وَأَنَا الدَّهْرُ ، أُقَلِّبُ اللَّيْلَ وَالنَّهَارَ "
D’après Abu Hourayrah (رضي الله عنه), le Messager d’Allah ( صلى الله عليه وسلم ) a dit : « Allah le Très Haut a dit « Le fils d’Adam Me cause du tort. Il insulte le temps or Je (Allah) suis le temps. Je fais succéder la nuit et le jour » » Rapporté par Al Boukhari (8/441)
Dans une autre version, on retrouve : «N’insultez pas le temps, car Allah est le temps» Mouslim, 2246
Cheikh Salih Ibn Abdul-Aziz Al-Sheikh dit dans son commentaire de Kitab Tawhid : « Insulter le temps fait partie des propos qu’il n’est pas permis de prononcer, et il est obligatoire de se débarrasser de ce genre d’expression dont l’utilisation s’oppose à la perfection du Tawhid. Ce type de propos est très courant parmi les ignorants qui – lorsque à une époque particulière de leur vie, un malheur les touche – insultent alors cette époque, la dénigrant en lui attribuant le malheur qui les a touché, et en maudissant tel jour, telle année ou tel mois.
Et il ne fait aucun doute que cette insulte n’atteint pas le temps, élément non actif et donc passif.
Celui qui permet au temps de se dérouler et le prédestine n’est autre qu’Allah (سبحانه و تعالى.). Par conséquent, la personne qui profère des insultes (contre le temps) cause du tort à Allah.
En outre, l’insulte du temps présente différents degrés, le plus grave étant de maudire le temps.
Par contre, qualifier certaines années de difficiles, certains jours de noirs, certains mois de malheureux et autres expressions similaires ne fait pas partie de l’insulte du temps, car ces expressions ont un sens spécifique. Ainsi, un jour malheureux ou noir ne l’est que pour la personne le déclarant, c’est-à-dire que les évènements ayant eu lieu ces jours-là avaient telle et telle caractéristique pour la personne les décrivant. Elle décrit ainsi sa situation et ne cite donc pas le temps en bien ou mal.
L’expression « …Je (Allah) suis le temps… » ne signifie pas que « le temps » est un des Noms d’Allah (سبحانه و تعالى.) ; le fait est qu’Allah a lié cette expression à celle qui précède : « …Il insulte le temps… », Car, en réalité, le temps ne possède rien et ne fais rien. L’insulter revient donc à insulter Allah qui fait dans le temps ce qu’IL veut pour une sage raison.
« ..Je fais succéder la nuit et le jour » : la nuit et le jour, qu’Allah fait se succéder, sont deux composantes du temps. Par conséquent, la nuit et le jour n’ont aucun pouvoir décisionnel. Les insulter revient donc à insulter Celui qui les fait se succéder. »
- Interdiction d’insulter le vent :
Ubay ibn Ka'b رضي الله عنه rapporte que le prophète صلى الله عليه وسلم :
« N'insultez pas le vent ! Si vous voyez se lever un vent détestable, dites :
اللّهُـمَّ إِنَّـي أَسْـأَلُـكَ خَيْـرَها، وَخَيْـرَ ما فيهـا، وَخَيْـرَ ما اُرْسِلَـتْ بِه،
وَأَعـوذُ بِكَ مِنْ شَـرِّها، وَشَـرِّ ما فيهـا، وَشَـرِّ ما اُرْسِلَـتْ بِه
Allâhumma innî as'aluka khayrahâ wa khayra mâ fîhâ, wa khayra mâ ursilat bihi. Wa a’ûdhu bika min sharrihâ, wa sharri mâ fîhâ, wa sharri mâ ursilat bihi.
"Ô Allah! Nous te demandons le bien de ce vent, le bien qu'il contient et le bien découlant de l'ordre qui lui a été donné. Et nous Te demandons protection contre le mal de ce vent, le mal qu'il contient et le mal qui découle de l'ordre qui lui a été donné." Rapporté par At-Tirmidi (2253)
Cheikh Salih Ibn Abdul-Aziz Al-Sheikh dit dans son commentaire de Kitab Tawhid : « Insulter le vent est comparable au fait d'insulter le temps, ce qui correspond en réalité à un grief causé à Allah ( سبحانه و تعالى.)
En outre, l'interdiction d'insulter le vent indique la prohibition, et l'insulte peut se faire par injure ou par malédiction.
En revanche, décrire le vent comme étant violent, ou tout autre adjectif désignant un mal pour celui qui le subit, n'est pas considéré comme une insulte ;
Ceci indique que c'est Allah ( سبحانه و تعالى ) qui dépêche le vent comme Il L'entend, mais l'éloigne aussi de qui Il veut. Le vent se déplace donc selon l'ordre d'Allah( سبحانه و تعالى.) »